POURQUOI NE PAS DONNER A ALI BONGO CETTE GUERRE QU'IL RECHERCHE TANT?

Les actes le démontrent avec clarté : Ali BONGO veut une guerre au Gabon, quitte à ce qu'elle se fasse comme au Rwanda ou au Congo voisin, entre Gabonais eux-mêmes, mais cette fois entre militaires et civils.

Lors de la présidentielle de 2009, il interrompait le décompte des voix à la cité de la Démocratie afin d'imposer son résultat. c'était suffisant pour créer un soulèvement populaire. les Gabonais refusèrent de s'affronter.

Plus tard, en 2012, il frappa d'interdit l'un des plus grands partis de masse de l'opposition, l'Union Nationale, et refusa la tenue d'une conférence nationale souveraine qu'exigeait le peuple. c'était un autre appel à la guerre. les Gabonais refusèrent de s'y prêter.

II s'appliqua à faire croire qu'il remettait sur pied le Conseil National de la Démocratie. et après de grandes mises en scène pour les observateurs internationaux, mises en scène prétextant le retour à la Démocratie, il ravala son idée. ce fut un autre moyen de susciter la révolte du peuple. les Gabonais n'y répondirent pas.

II favorisa longtemps, par son silence et son inertie, la vague de crimes rituels qui ont encore cours dans le pays, et face auxquels les présumés coupables n'ont jamais été jugés. c'était l'un des grands moyens pour exciter à la colère les parents des victimes. les Gabonais n'y répondirent pas.

II manifesta du mépris aux nombreux grèves jusqu'à ce jour au sein du pays. Et quand de jeunes élèves et étudiants se soulèvent, et que les enseignants demandèrent la démission du Ministre de l'éducation Nationale, il envoya les forces de défense et de sécurité frapper les enfants, leur blesser, leur casser des bras, et en tuer certains. c'était pour faire monter la hargne populaire. les Gabonais ne se prêtèrent pas à ce jeu.

Pendant ces moments de colère muette du peuple, il organisa à Libreville, à coup de milliards de franc FCA, des carnavals, des festivals, des marathons, des festivités dont le peuple n'avait pas besoin, sans dire un mot ou avoir une pensée pieuse pour les militaires Gabonais qui mourraient en Centrafrique. c'était pour créer des émeutes dans la rue. les Gabonais ne tombèrent pas dans le piège.

Etrange peuple !

Alors, Ali BONGO qui voulait absolument une guerre pour faire des héros dans les rangs de ses militaires comme promis, décida de corser la chose pendant les élections locales de 2013.

II devint résolument hors-la-loi.

II créa un 7ème arrondissement inconnu à Libreville, et organisa des élections sans biométrie, après avoir déboursé quarante milliards de francs CFA, et annoncé avec grandes pompes que le système biométrique était prêt.

Après une attente qui lui sembla très longue pour que les Gabonais se soulèvent contre des élections sans biométrie, et revendiquent le remboursement des quarante milliards par le Français Gémalto qui se la coule douce, ne voyant pas venir de révolte à ce problème crucial, ce qui justifie la lenteur de la cours constitutionnelle quand au rendu de son contentieux, il s'est attaqué sans formalités légales à de pauvres plaques d'affichage au sein de la Commune de Libreville, mettant au chômage plusieurs familles.

II créa, sans textes légaux, une Commune à AKANDA, et y fit élire un Corse de pur sang comme Maire.

Ce sont des moyens surs pour soulever le peuple. Et à cela, nous répondons : pourquoi ne pas donner à Ali BONGO la guerre qu'il recherche tant?

Nous devons la faire, et voir s'il va la gagner!

Nous devons la faire pour que le test qu'il fait au peuple de voir s'il peut réessayer la grande fraude en 2016 soit négatif!

Et, c'est ici l'occasion de le redire, que les représentations diplomatiques étrangères dans notre pays se nourrissent de nos larmes, en applaudissant et encourageant Ali BONGO lors de la présentation des vœux de 2014.

Nous leur certifions que nous avons compris leur message de défiance, mais...

II n'y pas que le terrorisme d'Etat qui fasse ses preuves.

Aujourd'hui les BONGO disent en être les seuls et uniques propriétaires du Gabon!

Des extrémistes veulent entrer chez nous , et le peuple, qui en a ras-le-bol, pourrait leur ouvrir ses portes.

A bon entendeur, salut!

LE FRONT DE LIBERATION DU GABON.